Bonjour les amis
Je viens vous conter ma petite histoire.
Je suis un gentil petit chaton d’à peine un an, je suis câlin, affectueux, joueur, gentil, social.
Comme beaucoup de mes congénères, j’ai été abandonné en cette période estivale.
Ne sachant où aller, j’ai erré, erré, de ci de là, la faim me tenaillait, j’avais peur des voitures, des autres chats, quand, à ma grande surprise, sur le grillage d’une maison, j’ai vu une boîte aux lettres avec un gros autocollant marqué « K’T PAT’ Bien être et nutrition ».
Je me suis dit qu’avec une telle indication, le gîte et le couvert ne seraient assurément pas mauvais.
C’est ainsi que je descendis l’escalier pour atteindre l’entrée de la maison, et de là, je poussai toute une série de petits miaulements plaintifs et attendrissants.
Je fus de suite entendu, et un petit gars sans cheveu est apparu, me donnant immédiatement du lait (sans lactose) du poisson et des croquettes… Quel festin !!! Une fois repus, j’ai sauté dans les bras de mon hôte qui m’a fait plein de câlins… Quel bonheur cette maison !
Quelques minutes plus tard, ce monsieur est rentré dans sa maison, et j’ai eu beau appeler, il n’a pas voulu me laisser entrer. Faut dire qu’il y avait déjà deux chats à l’intérieur, mais bon, après tout, quand il y en a pour deux…
J’ai attendu de longues heures sur le paillasson, mais la porte ne s’ouvrant pas, je suis, tout triste, parti explorer d’autres contrées. Nous étions le 6 Juillet
Le lendemain matin, je revins à la charge. Il faisait beau temps, et le ptit gars prenait son petit déjeuner dehors, en compagnie d’une femme. J’ai voulu la séduire, je lui ai sauté dans les bras, et alors, quel effroi !!! Elle m’a renversé son café dessus ! Heureusement, il n’était pas trop chaud, mais j’ai eu peur, d’autant plus qu’elle vociférait tout ce qu’elle pouvait ! Je pris mes pattes à mon cou et partis bien désappointé.
Ce n’était là que le début de mon désarroi. Je suis revenu tous les jours, mais ni de monsieur chauve, ni de gamelle ne m’attendaient ! Le proprio avait quitté les lieux. Mais quand reviendrait –il ?
Finalement, le jour J arriva. Je me pointai le 21 Juillet, et il était là ! Quelle fête ne nous sommes nous pas fait ! A commencer par un festin digne d’un lion, et puis… câlins, ronrons, dans les bras ! J’étais si bien dans les bras de Charles que je m’y suis endormi !
Mais encore une fois, il n’a pas voulu me laisser entrer dans la maison. Vexé, j’ai décidé de bouder. Je ne reviendrai pas demain. Na !
En ce dimanche 23, malgré la faim et la soif, j’ai tenu bon, je n’ai pas réapparu, bien que j’ai pu entendre, de nombreuses fois, Charles qui m’appelait.
Finalement, je suis revenu Lundi matin, l’après – midi, mardi matin. A midi, j’ai fait connaissance avec Boubka qui voulait jouer avec moi, mais j’ai eu un tout petit peu peur alors je suis resté en retrait.
Ensuite, Charles m’a invité à entrer dans une drôle de boîte. Chouette ! Une cachette, pensai – je !
Hélas, ce chenapan m’a appris, à mes dépens, ce qu’est une cage de transport, et il m’a amené dans sa voiture. J’avais peur, je n’ai pas arrêté de miauler ! Arrivé à destination, ça sentait bizarre, il y avait plein d’animaux, et il fallait attendre. Heureusement, Charles me faisait des câlins à travers la cage. J’aurais quand même préféré ma liberté. Charles me rassurait en me disant que c’était pour mon bien, que je ne resterais pas longtemps.
Le vétérinaire est enfin arrivé. Il m’a laissé me promener dans la salle de consultations, pendant qu’il parlait avec Charles. Ensuite, il m’a ouvert la gueule pour voir mes dents, et puis … Charles m’a fait de gros câlins, en me disant qu’il reviendrait me chercher Jeudi matin. J’ai pas compris pourquoi il m’a laissé là, mais en tous cas, c’est sûr, ce n’est pas bien marrant d’être derrière les barreaux…
En fait, ce pauvre petit n’était évidemment ni identifié ni stérilisé. Ceci est chose faite maintenant, et je le récupérerai demain matin. J’ai le cœur fendu car je ne me vois pas avec trois chats dans la maison, alors ce petit sera chat libre… au moins dans un premier temps. Ce sera toujours mieux que chat errant, avec les risques d’euthanasie qui sont associés. Si seulement je pouvais lui trouver une bonne famille…