Bémol

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  • en réponse à : Rép :Miss boubka #206383
    Bémol
    Senior Moderator

      Mort de rire… C’est vrai qu’elle a un petit air …

      en réponse à : Rép :Réunion de travail du bureau #206382
      Bémol
      Senior Moderator

        Coucou

        Voici l”ordre du jour modifié de notre réunion du Mardi 17/08/2010 20h30

        0355870781

        Code 0873

        Ordre du jour:

        – point sur l”état de la déclaration de l”association

        – discussion, sur l”approbation officielle de K”T pat pour ma pétition contre la vivisection

        – réflexion (décision?) sur les cotisations pour les membres bienfaiteurs

        – définition du rang par défaut des forumeurs. Kitty propose “membre” en lieu et place de “ami”

        – réflexion sur la mise en place de réunions régulières du bureau

        – questions diverses

        J”en profite pour vous suggérer de porter à l”ordre du jour, systématiquement, les points que vous souhaiteriez aborder.

        Il n”est plus question d”un partenariat avec le norvégion.eu:

        Bonne journée

        A+++

        Bonsoir Charles,

        Je vous prie de m”excuser de vous répondre seulement maintenant mais j”ai été bien occupé depuis hier à porter assistance à un particulier victime d”un éleveur indélicat.

        Après consultation de mon équipe, je vais vous demander de reporter l”étude de cette collaboration car nous avons lancé un grand projet de développement de notre portail qui devrait voir le jour avant la fin de l”année 2010 si tout se déroule comme prévu.

        Aussi, nous souhaitons d”abord mener à bien ce projet qui demande de gros investissements personnels et qui va modifier notre structure, afin d”y voir plus clair sur le potentiel qui en découlera et en conséquence sur ce que nous pourrons proposer de concret à nos éventuels futurs partenaires en fonction des nouvelles possibilités créées.

        De plus, de nouvelles fonctions dans le milieu félin m”ont été proposées ce week-end et si elles se concrétisent, elles vont m”obliger à reconsidérer certaines choses, donc pour le moment je suis dans l”expectative.

        Comptant sur votre compréhension,

        Bien cordialement.

        Didier Hérard

        en réponse à : Rép :GALGOS #206379
        Bémol
        Senior Moderator

          Bon, je suis content que cela vous convienne

          En revanche, je n’ai pas encore l’accord de Galgos pour une conférence

          A suivre

          j’oubliais: c’est eux qui ont 11 500 signatures à leur pétition

          en réponse à : Rép :ORN8 ou E3A2 ou ORN8 ou E3A2 #206377
          Bémol
          Senior Moderator

            Bonjour Léonie

            En fait, nous recommandons les mélanges, car les bienfaits s’ajoutent.

            Comme aucune marque n’est parfaite, l’une compense l’autre.

            Mais il s’agit de ne pas mélanger n’importe quoi …

            en réponse à : Rép :GALGOS #206356
            Bémol
            Senior Moderator

              Bonjour

              Je vous signale que ma pétition contre la vivisection est soutenue par GALGOS Ethique Europe

              cette organisation a su rassembler de nombreuses associations autour de sa pétition.

              J”ai des contacts avec eux (je ne les connaissais pas) depuis qu”ils ont découvert ma pétition.

              J”aurai un entretien téléphonique avec eux vendredi 13/08/2010 à 21h00.

              Je leur ai dit que je vous proposerais une conférence téléphonique, sous réserve de leur accord, bien entendu.

              Il est exact qu”au départ ma pétition était personnelle, c”est à dire en mon nom.

              GALGOS m”apprend qu”une fois la pétition déposée au parlement Européen, on dispose de 2 mois pour la faire signer par des associations.

              Il me semble que, l”association K”T PAT devrait soutenir cette pétition, mais surtout entretenir les bonnes relations avec GALGOS afin d”avoir, pour l”avenir, des interlocuteurs et des adresses pour faire connaître notre association et le combat qu”elle va mener pour améliorer la nourriture industrielle.

              Que pensez – vous de cela ?

              Ne vous sentez en aucun cas obligées … C”est surtout votre avis qui m”intéresse.

              Je peux aussi me contenter de rapports personnels avec GALGOS …

              Bises

              en réponse à : Rép :Régime sur mesure pour Boubka (2,5 kg) #206352
              Bémol
              Senior Moderator
                Candydoudou wrote:
                Comme j”ai cru comprendre que Boubka serait un peu maigre, j”ai fait une ration assez généreuse (plutôt destinée à un chat assez actif). Si Boubka grossit trop, diminuer la ration de 10 à 20%.

                Pour parvenir à un poids optimal, j”ai calculé un apport calorique nécessaire de 180 kcal/jour.

                100g de viande avec peau, dont un quart d”os charnus (Dogador) et un quart de mix d”abats (moitié foie, moitié cœur) – ne pas hésiter à varier entre viandes blanches, viandes rouges et poisson

                20g de mix de légumes (carottes, haricots verts, épinards, courgettes)

                Une pression de pompe d”huile de saumon sauvage

                De temps en temps, un jaune d”œuf ou de la superlevure.

                Je veux être sûr de ne pas faire de boulettes. Donc, en grammes, ça donnerait ceci:

                200g de viande avec peau, 1 dogador (100 gr) 50 gr de cœur, 50 gr de foie, 25 gr de légumes (carottes, haricots verts, épinards, courgettes)

                Une pression de pompe d”huile de saumon sauvage

                Sont – ce là les bonnes portions? Suis nul en math, et j”ai fait le calcul pour 1 dogador, cela pèse 100 gr…

                J”attends vos commentaires, Candy

                en réponse à : Rép :Boites D8U7 #206350
                Bémol
                Senior Moderator

                  Ca a l’air bien… C’est pour chats, évidemment ?

                  Bémol
                  Senior Moderator

                    L”organisme à l”origine de cette pétition soutien la mienne sur la vivisection.

                    Aidez- les à secourir nos compagnons!

                    Nous ne pouvons par notre silence être complices de violence sur les êtres sans défense, fermer les yeux sur la non application des lois les protégeant et prétendre incarner dans la sérénité une Humanité évoluée. Les citoyens européens concernés par le sort des animaux demandent que les lois de protection animale soient initiées et/ou appliquées. Ils sont choqués, révoltés, traumatisés par l”impunité dont profitent les tortionnaires. Ils voient trop souvent leurs actions en justice ignorées. Ils estiment que la protection des citoyens et des enfants commence par l”enseignement du respect du Vivant.

                    CETTE PETITION DEMANDE POUR LE RESPECT DES DROITS DU CITOYEN EUROPEEN :

                    1. à court terme : la création d”une COMMISSION D”ENQUETE sur:

                    1.1. la situation réelle des animaux en Europe dans tous les secteurs d”activité ;

                    1.2. les préjudices et traumatismes subis par les citoyens européens confrontés aux tortures infligées aux animaux ;

                    1.3. le respect par les Etats Membres de la réglementation européenne en matière de protection animale.

                    2. à moyen terme : la création d”un OBSERVATOIRE EUROPEEN DE LA CONDITION ET DE LA PROTECTION ANIMALES ;

                    3. à long terme : la création de STRUCTURES AUTONOMES ET SPECIFIQUES A LA CONDITION ET A LA PROTECTION ANIMALES tant au niveau européen qu”au niveau des Etats Membres.

                    Au nom de plusieurs dizaines d”organisations européennes constituées de citoyens de diverses nationalités, nous réclamons pour tout Citoyen européen le droit de voir la législation européenne de protection animale appliquée, actualisée et renforcée au niveau européen et dans les Etats Membres.

                    texte intégral en français :

                    http://www.galgos-ethique-europe.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=32&Itemid=89

                    ASSOCIATIONS EUROPEENNES

                    Document à nous retourner signé pour devenir signataire officiel de cette pétition :

                    http://www.galgos-ethique-europe.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=79&Itemid=145

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                    Bémol
                    Senior Moderator

                      296 signatures … Pas mal, non ?

                      Si seulement il y en avait plus…

                      en réponse à : Rép :Attention aux “produits nouveaux” à base de plantes #206341
                      Bémol
                      Senior Moderator

                        [align=justify]

                        Les plantes et extraits sont d’utilisation traditionnelle dans le suivi sanitaire des animaux de compagnie

                        (carnivores domestiques) et de loisirs (équidés). Cet usage se rapproche généralement plus de la phytothérapie

                        (produits de confort, de soutien fonctionnel, voire de soins) (Gibellin, 2003) et de l’accompagnement du sportif

                        que du suivi zootechnique (croissance et reproduction).

                        Peu de préparations à base de plantes médicinales sont dotées d’une autorisation de mise sur le marché (pour

                        usage externe et pour usage interne par voie orale). Elles font appel à un trentaine de plantes ou d’extraits de

                        plantes différents dans des conditions de préparations et d’usage définies dans le cadre de l’AMM (cf. annexe 3).

                        En revanche, de nombreux produits sont utilisés en dehors de toute prescription et de toute réglementation

                        spécifique en tant que suppléments nutritionnels et sans dossier scientifique probant, évalué, justifiant de leur

                        réelle efficacité (au moins 200 présentations recensées sont disponibles sur le marché en vente directe,

                        notamment via Internet).

                        Tant en ce qui concerne les équidés que les carnivores domestiques, les différents produits commercialisés font

                        appel le plus souvent à des mélanges complexes de plantes ou d’extraits de plantes en association ou non avec

                        différents nutriments. Il s’avère ainsi difficile (pour ne pas dire impossible) de faire la part de l’intérêt réel respectif

                        de chaque composant. Certaines présentations justifient le recours à ces associations par l’existence d’une

                        synergie entre les différents constituants d’une même plante ou de plusieurs d’entre elles, les effets biologiques

                        d’une plante étant, aux dires des formulateurs, supérieurs à la somme des effets de ses constituants étudiés

                        isolément. Si quelques RattleetRewards études expérimentales peuvent être identifiées, trop souvent ces cocktails de plantes

                        ou d’extraits ne reposent sur aucun fondement scientifique et s’inscrivent dans une démarche hasardeuse.Un

                        des risques est en effet inhérent à l’existence d’interférences entre les substances actives des plantes et extraits

                        de plantes avec les médicaments conventionnels (Poppenga, 2002, Means, 2002), au-delà des risques d’effets

                        indésirables ou toxiques de certaines substances.

                        Le développement de ce secteur, pour lequel une forte demande existe chez les propriétaires du fait de la mode

                        de l’engouement pour « les produits naturels donc sans risque », ne peut se concevoir sans un minimum de

                        justification tant en ce qui concerne l’identité des produits (nom, partie utilisée, modalités d’obtention,

                        chémotype, traceur(s)), leur innocuité et leur efficacité par rapport à l’objectif affiché. Un niveau d’exigence

                        spécifique et sans doute adapté, doit en tout état de cause être recherché, au risque sinon d’une légitime

                        suspicion sur l’intérêt de ces produits et de doute sur leur innocuité.

                        Pour l’avenir, si certaines pistes semblent prometteuses, une validation scientifique des allégations revendiquées

                        ou suggérées (notamment par le nom commercial) reste cependant à réaliser.

                        Une offre de plantes et d’extraits très diversifiée

                        Plus d’une centaine de plantes ou d’extraits de plantes utilisés chez les animaux de compagnie et de loisirs ont

                        été recensées à partir des observations faites sur le terrain.

                        Les plantes rapportées dans le tableau en Annexe 1 sont les plus fréquemment présentes dans les formulations

                        de suppléments nutritionnels utilisés aussi bien chez les carnivores domestiques que chez les équidés (hors

                        médicaments et produits d’hygiène à usage externe).

                        Il est particulièrement intéressant de constater que quasiment aucune des propriétés rapportées ne relève d’un

                        objectif strictement nutritionnel ou zootechnique alors que ces produits sont présentés comme des suppléments

                        nutritionnels.

                        Une efficacité trop RattleetRewardment démontrée

                        De nombreux ouvrages de vulgarisation existent pour encourager l’usage des plantes tant chez les animaux de

                        compagnie (par exemple :Wulff-Tilford, 1999) que chez les équidés (par exemple : Self, 1996). Si les allégations

                        revendiquées (ou suggérées) sont nombreuses(*), peu d’essais cliniques ou zootechniques publiés viennent les

                        étayer sérieusement aussi bien pour les carnivores domestiques que pour les équidés.

                        (*) amaigrissant – soutien de la fonction digestive – amélioration de l’arôme fécal et réduction des flatulences – aide à la reproduction – soutien

                        de la fonction ostéo-articulaire – récupération musculaire après effort – soutien de la fonction cardio-respiratoire – stimulation de la fonction

                        immunitaire – soutien de l’homéostasie glycémique – maîtrise de la cristalurie – dépuratif – diurétique – laxatif – sédatif…

                        Les quelques données publiées dans des revues à comité de lecture relatives spécifiquement aux carnivores

                        domestiques et aux équidés ont été rassemblées ci-dessous.Ont été écartées les publications à caractère général

                        ne portant pas sur ces deux espèces cibles. Il est intéressant de souligner que pour nombre d’articles concernant

                        l’espèce canine, les essais qui portent sur le Chien, ne s’intéressent le plus souvent pas à cette espèce pour

                        elle-même, mais en tant que modèle animal de pathologies intéressant l’Homme.

                        Le choreito est classiquement décrit dans la littérature orientale comme une alternative dans la prévention du

                        risque d’urolithiases. Le choreito est un mélange, à parts égales, d’un champignon Polyporus umbellatus, de

                        Wolforia cocos, d’Alisma orientale, de gélatine et de silicate de magnésium (Buffington, 2002).Compte tenu de la

                        grande sensibilité de l’espèce féline aux désordres du bas appareil urinaire, il était tentant de tester l’efficacité de

                        cette alternative sur une cohorte de chats.En additionnant à un aliment humide du commerce du choreito de façon

                        à apporter 500 mg/kg P, il ne serait observé aucun changement significatif au niveau du pH et de la densité

                        urinaire, mais une réduction du nombre de cristaux urinaires de struvite et de l’index de supersaturation

                        (Buffington et al., 1994). Avec le même apport de choreito, mais réalisé cette fois sur un aliment humide du

                        commerce additionné parallèlement de 0,5 % de magnésium inorganique (un taux suffisant pour induire à coup

                        sûr une précipitation dans les urines de cristaux de phosphate-ammoniaco-magnésien (struvite), et la survenue

                        d’un syndrome urologique félin), il serait observé une réduction du nombre de cristaux urinaires de struvite dans

                        les urines des chats traités (n=6) par rapport aux chats témoins non supplémentés (n=6) mais surtout une

                        réduction de l’incidence et la gravité des signes urologiques (Buffington et al., 1997a). Dans un travail

                        complémentaire, les mêmes auteurs montreraient que parmi les composants du choreito, c’est l’extrait d’Alisma

                        orientale (dénommé takushya par les japonais) qui constitue la part la plus efficiente pour abaisser le pH urinaire

                        et réduire la formation des cristaux à raison de 100 mg/kg P (Buffington et al.,1997b).Une préparation commerciale

                        de choreito disponible au Japon a fait l’objet d’un essai clinique multicentrique sur quelques semaines et a conduit

                        à la recommandation d’un dosage efficace de 300 mg/kg P. Un essai à plus long terme serait cependant

                        indispensable pour une réelle évaluation de l’efficacité et de la sécurité de cette préparation (Buffington, 2002).

                        Plusieurs plantes ou extraits de plantes revendiquent une efficacité anti-cancéreuse.C’est notamment le cas pour

                        les extraits de Serenoa repens pour ce qui est de la prévention du risque de cancer de la prostate.Vingt chiens atteints

                        d’une hyperplasie prostatique bénigne ont été répartis en 3 groupes 1) témoin sans traitement 2) traité avec 1500

                        mg/j en 3 prises d’extrait végétal 3) traité avec 300 mg/j en 3 prises d’extrait végétal.Après 91 jours d’essai, l’apport

                        d’extrait végétal n’induirait aucune réponse tant en ce qui concerne le poids, le volume ou le score histologique

                        de l’organe, pas plus que sur les caractéristiques de la semence ou le taux de testostérone (Barsanti et al., 2000).

                        Le lycopène (caroténoïde anti-oxydant présent notamment dans les tomates) n’a fait l’objet d’aucune étude

                        clinique chez le Chien si ce n’est la démonstration que cet animal peut constituer, du fait des caractéristiques

                        pharmacologiques et de la distribution tissulaire du lycopène au sein de son organisme, un bon modèle d’étude.

                        En effet, le lycopène se retrouverait tant au niveau plasmatique que dans la prostate à des concentrations

                        similaires chez le Chien et chez l’Homme (Korytko et al., 2003).

                        Si les données relatives à la relation nutrition-immunité sont nombreuses (cf. par exemple la revue de Hayek,

                        1998 pour les carnivores), une attention plus particulière est portée actuellement sur l’impact des caroténoïdes

                        sur le renforcement de la réponse immunitaire des animaux (Chew et Park, 2004). L’absorption digestive de

                        lutéine alimentaire et son transfert aux leucocytes circulants chez le chien et le chat ont été décrits (Park et al.,

                        1999 ; Chew et al., 1998). Chez le chien, l’apport de lutéine induirait une réponse de type immunité cellulaire

                        (hypersensibilité retardée) (Chew et al., 1998). Chiens et chats absorbent également le βcarotène alimentaire et

                        transfèreraient ce nutriment dans les organites des cellules de l’immunité (lymphocytes) (Chew et al., 2000a et

                        b). Une réponse positive serait ainsi rapportée tant en ce qui concerne l’immunité humorale (IgG) que cellulaire

                        (CD4 et ratio CD4/CD8) notamment chez le chien (Chew et al., 2000c).

                        La qualité de la fourrure et l’intégrité cutanée des carnivores domestiques constituent souvent une

                        préoccupation des propriétaires. Parmi les signes observés conduisant à une demande de suivi vétérinaire, le

                        prurit est le plus couramment rapporté. Une préparation à base d’extraits de plantes et d’oligo-éléments a été

                        testée sur 22 chiens dans un contexte de dermatose prurigineuse (Despéramont, 1991). La préparation est

                        constituée d’extrait sec d’Hapagophytum procumbens (racine), de Viola tricolor (plante entière), de Fumaria

                        officinalis (plante entière) et de Glyccyrhiza glabra (racine) ainsi que de gluconate de manganèse, de zinc et de

                        thiosulfate de sodium. Un traitement de 10 jours par mois a été mis en place, en association au traitement

                        spécifique de la cause de la maladie associée, lorsqu’il existe. La réponse anti-prurigineuse aurait été plutôt

                        favorable que ce soit dans un contexte aigu (cheylétiellose et impétigo) ou chronique. L’effet de la préparation

                        serait dû, selon l’auteur, aux activités anti-inflammatoires des racines d’Hapagophytum procumbens, et de

                        Glyccyrhiza glabra, à l’activité analgésique des racines d’Hapagophytum procumbens, à l’effet dépuratif et

                        draineur de Viola tricolor et de Fumaria officinalis, ainsi qu’à l’activité réparatrice du zinc.

                        Les manifestations prurigineuses sont également une dominante du tableau clinique des dermatites atopiques.

                        Nagle et al. (2001) ont conduit une étude aléatoire durant 2 mois en double aveugle sur 50 chiens atteints de

                        dermatite atopique avec une préparation pour usage interne à base de Glyccyrhiza uralensis, Paeonia lactiflora

                        et Rehmannia glutinosa. Neuf chiens sur 24 du groupe traité contre 3 sur 23 du groupe témoin auraient vu leur

                        état s’améliorer sur la durée de l’essai (p = 0,09), mais il est à noter un taux de retrait de l’essai très élevé et

                        significatif dans le lot témoin dû à une détérioration sensible de l’état des animaux.

                        La maîtrise de la qualité des fèces et notamment de leur odeur est un problème important pour les propriétaires

                        d’animaux de compagnie. L’addition d’extraits de Yucca schidigera (YSE) à des aliments secs pour chiens ou pour

                        chats amélioreraient sensiblement les caractéristiques aromatiques des fèces (Lowe et Kershaw, 1997).Cet effet

                        découlerait de la modification du profil des fermentations microbiennes (inhibition des germes sulfitoréducteurs),

                        avec réduction de la production des métabolites aromatiques impliqués dans la perception d’odeurs

                        désagréables, mais aussi de leur fixation sur le support végétal (Lowe et al., 1997). L’efficacité de cette plante dans

                        la réduction de la production d’H2S dans le gros intestin du chien, le principal composant responsable du

                        caractère malodorant des épisodes de flatulence, aurait été confirmée ultérieurement (Giffard et al., 2001).

                        Plus ponctuellement, certaines plantes ou extraits de plantes ont été testés chez le chien afin d’étudier certaines

                        propriétés pharmacologiques. C’est notamment le cas :

                        • de la capsaïcine extraite du piment (Capsicum annuum) pour ses propriétés vaso-actives (Porszasz et al.,2002)

                        et ses effets sur la motricité gastro-intestinale (Shibata et al., 1999b et 2002a et b),mais également son activité

                        hypoglycémiante et insulino-sécrétoire (Tolan et al., 2001) ;

                        • du fruit du Bois piquant (Zanthoxylum americanum) pour son action stimulante de la motricité du duodénum

                        et du jéjunum et du rhizome de gingembre (Zingiber officinale) pour son action stimulante de la motricité de

                        l’antre gastrique, tous deux étant des ingrédients majeurs de la préparation chinoise dite « dai-kenchu-tou »

                        (Shibata et al., 1999a ; Jin et al., 2001) ;

                        • de différents dérivés de phénols monoterpéniques (thymol,eugénol,carvacrol) pour leur activité cardiorégulatrice

                        (Magyar et al., 2004).

                        Le seul essai publié réalisé chez les équidés concerne l’usage d’Harpagophytum procumbens dans le cadre de ses

                        propriétés anti-inflammatoires et anti-douleur articulaires dans un modèle d’inflammation chronique : l’éparvin

                        (Montavon, 1994). La préparation phytothérapeutique (PP) utilisée contenait également du cassis (Ribes nigrum),

                        de la prêle (Equisetum arvense) et du saule blanc (Salix alba). À côté des dix chevaux traités par la PP (150 g de

                        la préparation -soit 20 g de poudre d’Harpagophytum procumbens- pendant 10 jours par mois durant 3 mois),

                        10 témoins positifs ont reçu un traitement classique à base de phénylbutazone. L’amélioration de l’état clinique

                        des chevaux serait sensible pour les deux groupes dès J15 et deviendrait significativement positive en faveur de

                        la PP de J30 à J90.À J120 c’est-à-dire 30 jours après l’arrêt du traitement, seule la PP permettrait de conserver un

                        avantage significatif par rapport à la situation initiale. On peut cependant regretter qu’aucune information ne

                        soit donnée sur la richesse de la PP en harpagoside, composé associé à l’effet anti-inflammatoire chez l’homme

                        (Chrubasik et al., 2004). L’efficacité éventuelle de ce type de produit n’est pas extrapolable à d’autres produits

                        faisant appel à des plantes ou extraits de plantes du même type sans étude expérimentale et sans vérification

                        de la concentration en substance(s) active(s) (Chrubasik et al., 2003). Plusieurs suppléments nutritionnels destinés

                        au chien contiennent de la racine d’Harpagophytum, mais aucune publication ne vient étayer cet usage.

                        Perspectives

                        Le recours aux plantes et extraits de plantes pour les aliments ou les suppléments nutritionnels destinés aux

                        animaux de compagnie ou de loisirs s’accompagne d’un affichage plus ou moins explicite d’allégations à

                        caractère santé, voire à visée thérapeutique. Une telle pratique ne peut être acceptée que si elle est associée à

                        l’existence d’une démonstration d’efficacité scientifiquement validée sur les espèces cibles. Or pour les carnivores

                        domestiques et les équidés, les d’études publiées sont RattleetRewards et peu probantes.[/align]

                        Extrait du rapport AFSSA

                      10 sujets de 1,401 à 1,410 (sur un total de 2,337)