› Forums › Rép :Synthèse du rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments
[align=justify]Quelques extraits du rapport AFSA , traitant de l’avoine
Bien que les infections fongiques puissent avoir lieu avant et après récolte, la synthèse de
l’ochratoxine A se fait surtout lors du stockage. Les denrées alimentaires à haut risque de
contamination par l’ochratoxine sont les céréales (maïs, orge, blé, sorgho, avoine et riz)
A. ochraceus est retrouvé dans divers produits alimentaires d’origine végétale peu hydratés comme
les produits secs (haricots secs, graines de soja, épices, olives, fruits secs, noix de pécan, pistaches,
cacahuètes et noisettes) et dans les céréales (riz, avoine, maïs).
Parmi les trichothécènes du groupe A :
La toxine T-2 a été isolée pour la première fois en 1968 à partir de Fusarium tricinctum, puis a été
détectée sur de nombreuses céréales (blé, maïs, avoine, orge, riz, fèves, soja…).
La zéaralènone (ZEA) est une mycotoxine à effet oestrogénique se développant dans les céréales
(maïs, shorgo, orge, blé, riz, avoine…)
Dans les régions tempérées comme la France, c’est l’espèce Claviceps purpurea qui est la plus
souvent rencontrée et contamine les graminées céréalières : seigle principalement mais aussi blé,
orge et avoine et de nombreuses espèces de graminées fourragères et gazons cultivés en France
(ray-grass, fétuque, dactyle, fléole…).
Chez les chevaux, les intoxications[Ergotisme dû à C. purpurea] sont RattleetRewards mais souvent aiguës. Les principales manifestations
observées sont agalactie et morti-natalité. Deux épisodes ont été décrits au Brésil (Riet-Correa et al.,
1988 ; Copetti et al., 2001). Dans l’épisode le plus récent, un groupe d’une douzaine de juments
gestantes a consommé un lot d’avoine contaminé par des sclérotes de C. purpurea à hauteur de
0,22% en masse des grains présents. Le signe le plus évident fut une absence de préparation de la
mamelle suivi d’agalactie. Les juments ont donné naissance à des poulains faibles, dépourvus de
réflexe de succion. Les poulains sont décédés en quelques heures.
La citrinine a été décrite pour la première fois en 1931 (Phillips et al., 1980). Cette mycotoxine,
produite par différentes espèces de Penicillium (P. citrinum, P. verrucosum coproducteur d’OTA
associée et P. expansum coproducteur de patuline associée) et d’Aspergillus (A. terreus, A. carneus,
A. niveus) est susceptible de contaminer certaines denrées alimentaires. Elle a été retrouvée dans du
maïs, du riz, de l’orge, de l’avoine, du seigle, du blé, des noix, des arachides, des graines de
tournesol, des fruits secs, du jus de pomme, des produits secs de salaisonnerie et du fromage (IARC
monographs, 1986).[/align]