› Forums › Rép :Bébémou, mort des suites d”une mauvaise alimentation et de soins inapropriés
[align=justify]Mon Bébémou avait toute sa (courte) vie mangé des croquettes contaminées par des mycotoxines, en grande quantité, lui affligeant de multiples cystites
Ses problèmes urinaires, agravés par des soins inadaptés, l”ont conduit à passer de l”autre côté de l”arc en ciel.
J”ai porté plainte contre ses vétérinaires.
Voici copie de la lettre recommandée adressée au conseil régional de l”ordre des vétérinaires.
La suite dans un prochain post …[/align]
[align=right]Le 02/11/2008 [/align][align=center]Messieurs,[/align][align=justify]Je viens porter plainte contre la clinique vétérinaire des docteurs X & Y, sise au Adresse, Code postal, Ville.
En effet, j”estime que ces vétérinaires ont commis de nombreuses lourdes fautes concernant mon chat Bébémou, dont le n° d”identification était: xxxxxxxxxxxxxxx
Bébémou est né le 22/01/2006.
Je suis client de ladite clinique depuis l”été 2006. Le vétérinaire de mon chat est le Dr Y.
Le 15 décembre 2006, à 1h00 du matin, je soupçonne que Bébémou est victime d”un très douloureux blocage urinaire et j”appelle aussitôt le Dr Y, de garde. Elle me demande d”attendre le lendemain matin pour lui amener l”animal, malgré mon étonnement quand j”insiste en argumentant qu”il ne s”agit pas d”une simple cystite.
Le chat sera sondé, sous anesthésie, le 15 décembre 2006, et rentrera en forme à la maison. Un seul examen urinaire en laboratoire spécialisé sera effectué pour déceler de quel type de cristaux le chat était victime. Une radio, facturée, ne me sera jamais montrée ou remise. Aucune échographie n”a été proposée. Seule une recherche génétique de PKD a été réalisée auprès du laboratoire « L » le 09/01/2007. C”est moi qui ai informé la clinique de ce type de dépistage, et qui ai procuré le matériel pour que le prélèvement de salive soit effectué à la clinique. Le résultat est négatif.
L”alimentation de Bébémou a été modifiée par la clinique: on l”a mis aux croquettes « Feline CD » de H5S6, et non à des spécialités telles que « Urinary » ou « S3C9 FSD ». Ce choix thérapeutique ne m”a pas été justifié. Seul un traitement de 4 jours : « scopalgine » lui a été administré.
Un traitement homéopathique sera néanmoins prescrit par le Dr Y, qui aura, à ma demande, contacté la vétérinaire du laboratoire BOIRON.
Dès fin Août 2008, je m”étonne que Bébémou, chat très propre, commence à faire de gros pipis un peu partout dans la maison. J”en parle au docteur Y, en lui demandant s”il y a lieu de s”inquiéter ou s”il faut mettre cela sur le compte d”une éventuelle déprime, car je venais de passer 6 mois avec lui 24 heures sur 24, et qu”il était possible que mon retour dans le monde du travail perturbe le chat.
Le Dr Y n”a ni jugé utile de voir le chat, ni de me proposer d”éventuelles analyses d”urine. Elle était certaine que Bébémou « faisait une déprime » ce qui n”avait rien d”étonnant car, toujours selon elle, « les relations entre Bébémou et son propriétaire sont trop fusionnelles ».
Le Dr Y me propose d”attendre, et que si le problème persiste, elle mettra Bébémou sous antidépresseurs, comme MINOU, le chat de la clinique, « sur qui cela fait des merveilles ». J’ajoute que je suis actuellement sous antidépresseurs et en affection de longue durée.
Je donne alors à Bébémou de l”Ignatia 9 CH, pour le tranquilliser. Il cesse d”uriner partout.
C”est alors qu”à mon inquiétude, le soir du lundi 06 octobre 2008, je suspecte un nouveau blocage urinaire de Bébémou. Je le mets à la diète par précaution.
Je pars le lendemain matin, 10h00, mardi 7 octobre 2008 à la clinique vétérinaire, sans rendez – vous. Le Dr Y confirme ce diagnostic. Je lui dis qu”il me semble que Bébémou est en hypothermie. Elle ne prend pas sa température.
Elle fait deux piqures au chat pour « essayer de le faire uriner tout seul, afin d”éviter de le sonder ». Quand je rappelle à 17h00, on m”informe que les analyses sanguines sont bonnes, mais que le chat a besoin de repos, qu”il vaut mieux que je ne passe pas le voir, et le reprendre, le lendemain soir, mercredi 8 Octobre.
Confiant, je viens chercher Bébémou en clinique, avec un ami, Mercredi 8 octobre 2008 au soir. Je suis reçu par le Dr X.
Je suis littéralement horrifié: mont chat est une véritable loque, il ne me dit même pas bonjour, il ne peut plus bouger du tout, paralysé de l’arrière train. Inquiet, angoissé, je demande au Dr X, qui ne me regarde même pas mais qui passe son temps derrière son écran d”ordinateur, s”il est normal que le chat soit dans ce lamentable état. Il répondra, avec mépris, que oui.
Un détail inadmissible alors se produit: je réalise qu”un prélèvement d”urine a été réalisé le 07/10/2008 pour être envoyé au laboratoire spécialisé « L1 », et que le Dr X n”a pas transmis ce prélèvement. Lorsque je lui demande pourquoi, il rétorque qu”il fallait qu”il soit en possession de mon chèque. Je réponds qu”il aurait pu avancer l”argent. Réponse « non, ce n”est pas possible ».
Mon chat sera mis sous scopalgine et antibiotique. Pas de traitement pour dissoudre les calculs, juste un changement de croquettes, il passe aux « URINARY ».Je suis invité à téléphoner le lendemain matin pour donner des nouvelles.
Le jeudi, j”explique au Docteur Y que le chat est toujours paralysé de l”arrière train, et qu”il bouge le moins possible, très affaibli. Il urine sur lui. Il ne mange pas, il boit juste beaucoup d”eau. Elle répond qu”il se remet petit à petit. Je lui fais également part de mon inquiétude car Bébémou n”a pas déféqué depuis Dimanche 5 octobre au soir. « C’est normal, il ne mange plus », me répondra – t – elle.
Le Vendredi 10 Octobre, au cours de la journée, Bébémou va mieux: le matin il me fait des bisous. L”après midi, il mangera des croquettes (H5S6 CD, avec accord téléphonique du Dr Y) si je les lui donne à la main.
Il a fait deux petites crottes dures comme de la pierre chacune de la taille d”une croquette H5S6 CD. Le Dr Y me suggérera de donner deux fois par jour su SAVORIAL.
Le soir Bébémou va mieux, il monte, en boitant, l”escalier pour aller à l”étage. Mais il va aussi à sa litière, et il me semble qu”il n”arrive pas à uriner.
Samedi matin 11 Octobre, j”ai l”agréable surprise d”être réveillé par Bébémou, dans mon lit, ronronnant et me couvrant de bisous. Je me réjouis de le voir en forme. Mais je m”inquiète très vite, car mes soupçons de la veille se confirment: il ne parvient plus à uriner. Je l”emmène à la clinique vétérinaire. Le Dr X vide sa vessie directement en prélevant l’urine à l’aide d’une seringue, « ne pouvant le sonder car il est trop faible pour supporter une anesthésie ». J”insiste pour que l”urine prélevée soit analysée dans un laboratoire d”analyses médicales local: « L2 ». Le Dr X dit que cela fera double emploi avec celles du laboratoire spécialisé « L1 », dont le résultat n”est toujours pas communiqué (ce qui n’a rien d’étonnant vu que c’est moi qui ai envoyé le prélèvement, le jeudi, suite au laxisme de la clinique)
Je n’ai que faire de ses arguments, car je trouve que l”urine est trop rouge et même si le Dr X réplique que pour lui, il y a absence d”hématies. Le résultat de l”analyse prouve le contraire: hématies : 2000 /mm3.
Le Docteur X met Bébémou sous LITHACAT (3 comprimés/ jour) et lui fait deux injections sous mes yeux (sans me dire quel produit est injecté). Ces injections n”apparaissent pas sur la facture.
Mon chat rentre à la maison. Une heure après il se prostre et ne bouge plus: son état de bonne forme du matin a disparu complètement. A 15h00 , il vomit, et ce vomi est pestilentiel, j”ai l”impression que Bébémou excrémente par la gueule.
Craignant que mon chat ne fasse une occlusion intestinale, j”appelle le Dr X qui , indifférent, me dira « donnez lui du primpérid ». Lorsque je demande le dosage, il répondra « regardez sur la notice, je ne me souviens pas ».
Samedi soir, 11 octobre, 19h30, je me dis que les choses sont très graves: j”ai l”impression que le chat est raidi. Je prends sa température: 35°9. J”appelle le Dr X. Son indifférence me sidère et me coupe le souffle: il me dit textuellement « il faut qu”il se réchauffe, il n”y a qu”une seule chose à faire, lui mettre des bouillottes ».
Je passerai la nuit à faire ce que je peux pour réchauffer mon chat, le sentant partir mais faisant le maximum pour qu”il tienne.
Lorsque j”appelle le Dr X ce dimanche matin 12 Octobre à 09h50, il me dit qu”il l”opérera lundi. Je suis contraint de le forcer à se déplacer, argumentant que « lundi il sera trop tard ». Le Dr X me donne rendez – vous… à 11 h00 (soit 70 minutes après mon appel).
Il ne peut pas sonder le chat, car il est en hypothermie (le thermomètre utilisé n”indique pas les températures inférieures à 36 °). Je lui demande alors s”il ne serait pas opportun de faire une radio pour voir s”il y a un gros calcul, qui serait à faire dissoudre au laser. Le Dr X me répondra que cela ne se fait pas, que seule la chirurgie est efficace. Il ne fait pas de radio, malgré ma demande insistante.
Le Dr X donne à Bébémou sa scopalgine, lui fait une injection et le place dans une cage avec coussins chauffants. Il me dit « je vais l”emmener chez moi car je ne pourrai pas repasser toutes les heures à la clinique. Je lui ferai une perfusion. »
Je demande au Dr X, qui n”a jamais évoqué cette éventualité, de me prévenir si le chat décède. Il est 11h15.
Le docteur X me laisse un message sur mon téléphone fixe, sans tenter de me joindre sur mon portable, à 12h19, pour m”annoncer le décès de Bébémou, et il me propose de l”appeler, ce que je fais plus tard dans l”après – midi.
Quand je demande des explications sur les raisons de ce décès, le Dr X sera dans un flou artistique tel, que j’exige qu’il prenne une radio des reins et de la vessie. Je le préviens également que je ferai enlever le corps par la société de crémation S, qui sera chargée de l”incinération.
Le lundi 13 octobre, je passe à la clinique pour avoir des explications et régler les honoraires. Je suis reçu par le docteur Y. Quand je demande ce qu”il s”est passé, j”ai droit au même flou dans les réponses.
Je demande ce qu”a révélé la radio, elle me dit « elle est normale, on ne voit rien. Bébémou devait avoir une malformation ». J”évoque tous mes griefs contre le Dr X, qu”elle me suggère de consulter!
Enfin, quand je lui dis « quand je vous ai amené Bébémou, je vous ai dit que je pensais qu”il était en hypothermie. Vous n”avez même pas pris sa température! ». Réponse textuelle: « Je sais que vous n”êtes pas débile. Si vous me dites que le chat est en hypothermie, je vous crois ». Je quitte le cabinet, en larmes.
Le mardi 14 octobre au matin, je me rends à la « Société de crémation S » pour y faire incinérer mon chat. En plus de la douleur causée par le deuil, je dois affronter une autre épreuve: mon petit Bébémou a les yeux grands ouverts, et la langue tirée, toute noire.
L”après – midi, je me rends de nouveau à la clinique pour y rencontrer le Dr X et lui demander ses explications.
Après 6 ou 7 minutes de silence radio (de sa part comme de la mienne) pendant lesquelles il tapote sur son clavier d”ordinateur pour sortir la facture, il dira « ah, la la ». Je lui demande alors s”il a été mis au courant de mes griefs contre lui, il me répond qu”il sait juste « qu”hier cela s”est mal passé quand vous étiez là. »
Je lui fais part de mon indignation quant à sa totale indifférence lors de mes inquiétudes qui semblaient toutes justifiées, de ma révolte qu”il ait pu nous abandonner le samedi, et que j”ai dû insister lourdement pour qu”il daigne se déplacer dimanche matin.
Lorsque je lui reparle de l”histoire du prélèvement destiné au laboratoire d’analyses « L1 » et envoyé 48 heures plus tard, il me dira que « ce n”était pas pour le chèque, mais ça n”était pas urgent. C”était juste pour savoir quel régime serait le plus adapté. D”ailleurs, il faudrait peut – être demander au Dr Y pourquoi elle n”a pas transmis cet examen auparavant ». Je réponds que leurs problèmes internes ne me concernent pas. J”ai toutefois noté que le Dr X a admis avoir commis là une négligence, et qu”il m”a présenté ses excuses.
Je n”ai pas fini d”être indigné. Je demande au Dr X de me montrer les clichés que j’avais exigés suite au décès de Bébémou. Il ose me répondre: « je ne les ai pas pris, on n”aurait rien vu d”autre! Il n”y avait pas de calculs, c”était du sable, vous l”avez vu comme moi dimanche. C”était une autopsie qu”il fallait faire ».
Je lui réponds « je ne vous ai pas demandé votre avis! Je vous ai passé une commande: prendre des radios. Je ne voulais pas que mon chat soit découpé en rondelles. Pouvez – vous comprendre? C”est inadmissible, vous saviez que je voulais voir ces clichés, vous ne les avez pas pris. Je ne saurai jamais, vous n”avez pas respecté ma volonté ».
Le Dr X rétorque « Je n”ai pas eu le temps. Quand la société d’incinération « S » est venue chercher Bébémou, je n”avais pas eu le temps matériellement. De toutes façons, on n”aurait rien vu d”autre, je vous assure ». J”ai répliqué: « peut – être, peut – être pas. On aurait peut – être vu une malformation, une tumeur, un calcul, un cancer. De toutes façons, je n”avais pas, je le répète, demandé votre avis ». Le Dr X me présentera à nouveau ses excuses. Il n”empêche qu”un des deux vétérinaires ment: l”un affirme que la radio est normale, l”autre qu”il n”y a pas eu de radio…
Enfin, lorsque j”évoque l”état dans lequel j”ai trouvé le corps de mon animal, il me répond « on ne peut pas fermer les yeux et la gueule des animaux! ». Je suis scandalisé, et je lui dis « vous vous foutez de moi ».
Je demande au Dr X un certificat de décès, et je suis stupéfait d”y lire: « Je soussigné atteste que le chat Bébémou persan né le 22/01/2006 est décédé dimanche 12 octobre suite à sondage urinaire réalisé le 8/10/2008 (obstruction sableuse) ». La clinique écrit, noir sur blanc, que mon chat est décédé suite aux traitements et non à sa maladie.
Mes larmes montent, je quitte le Dr X sur ces mots: « non seulement je dois faire face au deuil mais je dois dominer ma colère contre vous. De plus, je suis dans le désarroi car je ne sais pas où faire soigner Babylou, la sœur de Bébémou. Peut – être que je reviendrai dans votre clinique, mais à la seule condition de recevoir une lettre d”excuses et d”explications cohérentes ».
De retour à la maison, je suis de nouveau horrifié. Je constate que mon chat Bébémou a été sondé le 08/10/2008 soit 24 heures après que je l”aie confié à la clinique (date mentionnée sur le certificat de décès ci –dessus évoqué, ainsi que sur la facture). Je constate également que la clinique n”a presque rien facturé, sans doute par délicatesse, en me laissant encore plein d”interrogations.
Toujours est – il que le code de déontologie a été plusieurs fois violé, notamment les articles suivants:
Art.R.*242-33.
I. – L”exercice de l”art vétérinaire est personnel. Chaque vétérinaire est responsable de ses décisions et de ses actes. Le Dr X renvoie au Dr Y la responsabilité des 48 heures prises pour la transmission de l”examen des urines.
Art. R.* 242-33.
III. – le vétérinaire accomplit les actes liés à son art selon les règles de bonnes pratiques professionnelles. Beaucoup trop de négligences commises: température non vérifiée, sonde posée avec 24 heures de retard, 48 heures pour transmission d”un prélèvement urinaire notamment
Art. R.* 242-33.
X. – Le vétérinaire acquiert l”information scientifique nécessaire à son exercice professionnel, en tient compte dans l”accomplissement de sa mission, entretient et perfectionne ses connaissances. La clinique ignorait le test proposé par le laboratoire « L2 » pour le dépistage de la PKD. Ce n”est pas aux clients de former les praticiens.
Art. R.* 242-43. – Règles d”établissement du diagnostic vétérinaire. – Le diagnostic vétérinaire a pour objet de déterminer l”état de santé d”un animal ou d”un ensemble d”animaux ou d”évaluer un risque sanitaire.
Le vétérinaire établit un diagnostic vétérinaire à la suite de la consultation comportant notamment l”examen clinique du ou des animaux […] Dans tous les cas, il est interdit au vétérinaire d”établir un diagnostic vétérinaire sans avoir au préalable procédé au rassemblement des commémoratifs nécessaires et sans avoir procédé aux examens indispensables.
Cet article n”a pas été appliqué lors des appels téléphoniques passés le samedi 11 octobre 2008 au Dr X, de garde, ni le samedi 11 octobre quand je demandais qu”une radio soit prise
Art. R.* 242-48
II. – Le vétérinaire formule ses conseils et ses recommandations, compte tenu de leurs conséquences, avec toute la clarté nécessaire et donne toutes les explications utiles sur le diagnostic, sur la prophylaxie ou la thérapeutique instituée et sur la prescription établie. Cela n”a pas été fait, même dans les pires moments, malgré des demandes clairement formulées, parfois devant témoins.
Art. R.* 242-48
III. – le vétérinaire conserve à l”égard des propriétaires ou des détenteurs des animaux auxquels il donne des soins une attitude empreinte de dignité et d”attention, tenant compte en particulier des relations affectives qui peuvent exister entre le maître et l”animal. Ces relations affectives, décrites par le Dr Y de « trop fusionnelles » n”ont pas été prises en considération, et ce malgré le fait que j”ai confié à cette dernière que j”étais en dépression nerveuse sévère. Rendre un animal yeux ouverts, ne pas prendre les clichés exigés après le décès sont autant d”actes contraires à cet article
Art. R.* 242-48
IV. – Le vétérinaire assure lui-même ou par l”intermédiaire d”un de ses confrères la continuité des soins aux animaux qui lui sont confiés. Le minimum de soins n”a pas été accordé à mon chat
Art. R.* 242-48
VI. – le vétérinaire doit répondre dans les limites de ses possibilités à tout appel qui lui est adressé pour apporter des soins d”urgence à un animal. S”il ne peut répondre à cette demande, il doit indiquer le nom d”un confrère susceptible d”y répondre. En dehors des cas d”urgence, il peut refuser de prodiguer des soins à un animal ou à un lot d”animaux pour des motifs tels que injures graves, défaut de paiement, pour des raisons justifiées heurtant sa conscience ou lorsqu”il estime qu”il ne peut apporter des soins qualifiés. En aucun cas cet article n”a été appliqué. Le Dr X ne s”est pas déplacé le samedi après – midi, idem le samedi soir. Il n”a pas jugé opportun de m”adresser à un confrère. Il n”a pas reçu d”injures, j”ai toujours réglé ses factures, il n”a jamais estimé ne pas être qualifié ou qu”il n”y avait plus rien à faire.
Art. R.* 242-61. – Service de garde
le vétérinaire doit répondre à toute demande qui lui est adressée soit directement dans son domaine de compétence, soit en adressant le client à un confrère. Cela n”a pas été fait!
Je constate, avec plusieurs jours de recul, à quel point j’ai été manipulé par les praticiens de cette clinique, et ce avec tellement de brio que, malgré mes notions, j’ai pu être totalement paralysé devant leur comportement. Je n’arrive pas à croire comment j’ai pu rester aussi inactif. J’aurais dû consulter un vétérinaire plus consciencieux.
Je tiens à préciser que j’ai reçu une lettre du Dr X, jointe aux dossiers médicaux de mes chats (dans lesquels ne figure aucune radiographie), suite à un mail adressé à la clinique. Il me semble utile de préciser que si ce geste me touche, il n’apaise pas la douleur morale causée par l’indifférence au sort de mon chat, et ce depuis le début de ses soins, c’est à dire décembre 2006. J’ajoute qu’un petit mot du Dr Y, vétérinaire de mes chats, aurait été légitime.
Je me permets de souligner que, s”il est exact que les animaux sont, par la loi, considérés comme des objets, il n”en demeure pas moins vrai qu”en confiant son animal domestique à un vétérinaire, le client, lui, remet au praticien un être vivant, qu”il aime de tout son cœur. (Amour rendu au centuple par l”animal.) Il me semble que ceci devrait toujours rester présent, au tout premier plan, à l”esprit des vétérinaires.
Par ces motifs, je demande au conseil de l”ordre d”ordonner une enquête et d”engager des poursuites contre la clinique vétérinaire des Dr X et Y, ainsi qu”une indemnisation couvrant « la valeur marchande » de mon chat, majorée du remboursement de la dernière facture de la clinique vétérinaire pour des soins ayant entraîné la mort, soins donnés trop tardivement, et sans traitement conséquent de la douleur, ainsi que le montant de la crémation.
Des sanctions disciplinaires exemplaires doivent être prononcées à l’encontre des praticiens sus – nommés.
Le papa de Bébémou.
Copies transmises aux Dr X & Dr Y
Pièces jointes:
résultat d”analyses sanguines de la clinique vétérinaire (prélèvement du 07/10/2008)
résultat d”analyses d”urine du laboratoire « L1 » (prélèvement du 07/10/2008)
résultat d”analyses d”urine du laboratoire « L2 » (prélèvement du 11/10/2008)
facture de la clinique vétérinaire
Certificat de décès du Dr X
lettre du Dr X
La lettre du docteur X:
Cher Monsieur,
Voici les dossiers clinique de Babylou et Bébémou.
Ainsi que je vous l’ai dit, je suis très profondément désolé du comportement que j’ai pu avoir avec vous et Bébémou, et je perçois pleinement tout le chagrin que vous avez, ainsi que la colère et la déception qui vous anime envers moi, d’autant plus que j’essaie toujours d’être à l’écoute des clients.
Je reconnais que je n’ai pas perçu votre écoute à sa hauteur et vous demande de bien vouloir m’en excuser et peut- être me le pardonner.
Je sais que ça ne rendra pas Bébémou, que vous ne l’oublierez jamais, moi non plus, mais je ne puis que vous confirmer ma désolation pour cet échec.
Je souhaite de tout cœur que Babylou ne souffre pas trop de sa solitude et vous prie d’agréer mes sincères sentiments.[/align]