Ça fait plaisir de voir un article de cette teneur, surtout écrit en français. Quelques vétos français vont rager :lol!: Mais c’est très bien de casser cette rumeur qui dit que la pâtée, c’est de la ‘merde’ uniquement parce qu’elle contient de l’eau. Notre nourriture aussi, elle contient de l’eau, portant, et personne ne s’en plaint :geek: Quant à l’allégation sur les sous-produits, elle est tout aussi applicable aux croquettes. Et même plus, puisque les croquettes sont les premières à utiliser les fameuses farines permettant l’utilisation élargie de sous-produits.
Bon, à mon avis, il y a quelques erreurs. En premier, ce qui est dit sur les chiens, je ne suis pas d’accord, surtout en ce qui concerne la composition en acides aminés. Les chiens ont besoin de 10 acides aminés essentiels (11 pour les chats, 8 pour les humains), or les protéines végétales n’en contiennent pas plus de 8. On voit que c’est impeccable pour notre espèce, mais pas pour un toutou.
Il y a aussi une erreur concernant l’idée du ‘poulet’ ou de ‘bœuf’ comme viande de muscle car c’est légalement le terme de ‘viande de poulet’ ou ‘viande de bœuf’ (et non de ‘poulet’ ou ‘bœuf’ tout court) qui empêche l’utilisation de sous-produits, mais à mon avis, c’est juste une coquille de traduction.
Enfin, je ne recommande pas du tout l’idée du jus de thon, pour la simple raison que les boîtes de thon sont surchargées en sel (mortel à haute dose) ! Mais si les boîtes de thon étaient sans sel, oui, l’idée serait géniale.
Pour conclure, je soutiens ce résumé selon lequel on ne peut se passer d’eau pour vivre, et qu’il ne faudrait jamais dépasser 10% de glucides sur la matière sèche d’un aliment.
PS : pour la partie expérience, Douchka a mis près d’un mois à accepter de manger de la boîte bio, alors qu’elle était aux croquettes P5N4. Elle avait 3 mois, le pari était donc risqué, mais en y parvenant, maintenant minette mange de tout et c’est bien agréable ! Elle mange même mieux la boîte bio (labellisée) par rapport à du non bio même s’il est haut de gamme… Le plus important à mon avis, c’est de commencer à un jeune âge. Un chaton aura beaucoup de mal à décrocher, mais par la suite, il appréciera de manger plus diversifié et se méfiera moins. Et quel bonheur par rapport à un chat qui nous rend fou avec ses préférences !